Je me suis longtemps considérée comme une messagère.

Je me suis longtemps considérée comme une messagère.
(Citer du Ophélie Winter #lifegoal)
Astrologiquement parlant, nous sommes dans une phase d’entre-deux, entre la dernière pleine lune qui nous parlait de notre passé et cette nouvelle lune qui nous parle de notre avenir, avec Mercure en rétrograde (retards et difficultés de communication). Bref, comment continuer d’avancer quand tout patauge et qu’on ne sait pas à quoi ressemble l’après ?
La foi. Celle qui nous fait croire sans savoir, sans certitude.
Je ne suis jamais sentie autant alignée qu’en ce moment. Ce que je propose, ce que je créé, comment je vis, qui m’entoure, qui je suis. Pourtant, tout n’est pas fluide et les inquiétudes sont toujours là. Il y a des retards, des manques, des projets qui n’aboutissent pas. Se poser la question de la qualité et du sens de ce que je produis. S’inquiéter pour l’argent et la pérennité. Tergiverser sur les routes à prendre. Le manque, la peur, le doute : la sainte trinité des obstacles à notre plein rayonnement, qui est aussi le lot de la vie humaine. Alors quoi ? On en reste là ? On laisse tout cela nous engloutir et reculer ? J’ai envie de choisir la foi.
On peut avoir foi en Dieu, en l’Autre, en Soi. Peu importe finalement.
La foi, c’est ce qui nous fait tenir. C’est ce qui fait qu’on a envie d’avoir l’envie (citer du Johnny Halliday ET du Ophélie Winter #lifegoal2). C’est se dire que tant qu’on est sur notre chemin, la route est belle et que l’horizon va se dégager à un instant. Le timing ne m’appartient pas. Je ne décide pas du moment où la roue tourne, où l’idée géniale tombe, où la bonne personne arrive, où la bonne étoile apparaît. Je peux regarder le ciel et savoir quand les planètes vont s’aligner mais cela fait de mois une observatrice. Je décide de devenir actrice de ce théâtre stellaire. Savoir n’est pas faire. C’est en soi qu’on créé cette énergie qui nous fait continuer à avancer quand la joie est là mais les déconvenues au rendez-vous.
En fait, je me suis donnée la foi.
Le creux et le haut de la vague. Deux expressions courantes de notre langue pour matérialiser ses moments dans la vie où on se sent au plus bas ou au plus haut. La vague, c’est le mouvement extrait de toute volonté. Nous n’arrêtons pas les vagues, elles naissent et meurent au-delà de ce qu’on désire, poussées par des forces telluriques et cosmiques. Chaque fois différentes, parfois plus grosses ou plus timides, elle reviennent inéluctablement.
Plus jeune, lorsque j’avais une épreuve importante ou une échéance stressante, je me disais toujours la même chose : « Pense à comment tu te sentiras quand ce sera passé ». Suite à mon oral d’espagnol, dernier exam du Bac, je suis sortie dehors et je me suis allongée dans l’herbe devant le bahut. Les bras derrière la nuque et le soleil dans les yeux. Quand on est demain, tout nous semble différent. Je ne savais pas si j’avais mon Bac ou pas, mais à cet instant, il n’y avait plus rien à faire. Depuis le futur, les difficultés appartiennent au passé, les leçons sont tirées, le sens des choses est révélé : voilà les jours heureux qui se pointent.
Quoi qu’il arrive, trouver la sécurité à l’intérieur de soi. Accueillir les fluctuations de la Vie, sans se faire emporter. Vivre ses émotions et les laisser nous traverser. Retrouver le centre mais savoir avancer. Manifester nos besoins en laissant l’Univers nous donner ce qui est le mieux pour nous. Suivre son intuition, même quand l’ego, la raison et les peurs s’affolent. Remplacer la peur par l’amour. Transmuter la colère. Laisser couler et sécher ses larmes.
Je traite souvent du concept des « archétypes ». C’est une notion avec laquelle j’aime beaucoup travailler. En témoigne la création des calendriers lunaires et la transmission que je fais autour du cycle féminin. Je vous propose de faire la lumière sur ce sujet qui est riche de possibles et de découvertes, tout en étant beau et sacré :
C’est quoi un archétype ? Pourquoi l’utilise-t-on lorsqu’on parle du féminin et du masculin sacré ? Quels sont les archétypes du féminin et du masculin ? Comment un archétype peut-il m’aider à cheminer vers moi-même ?
Si nous décidions de découvrir et redéfinir notre rythme intérieur pour cette nouvelle année ?
… c’est continuer de vivre ce qui nous rend malheureux qui l’est.
Cela peut sembler être une parfait utopie ou un objectif de vie. Ca a été le leitmotiv de la transformation personnelle que j’ai opéré ces dernières années. Désormais, ça y est : Je fais ce que je veux, ce qui me fait plaisir, ce qui me nourrit. Chaque jour de ma vie. Le réveil n’est plus une corvée mais la promesse d’une journée à créer. Cette sensation est sans retour en arrière.
Il m’en a fallu du temps pour trouver Sophie Stellar en moi. Un loooong temps. Des années même. A cheminer du « Je ne suis pas heureuse et je n’ai envie de rien » à « Je fais ce que je veux vraiment. Et ce que je veux c’est écrire et dessiner ». Il n’y a pas eu de déclic, d’épiphanie, d’évènement tragique ou de burn out. Non. Ce fut une lente déconstruction de qui je pensais être, de ce que je pensais vouloir ou devenir pour accepter la réalité de qui j’étais. Une réalité plurielle, mutable, évolutive qui vient chercher sa source chez mon enfant intérieure.