Il m’en a fallu du temps pour trouver Sophie Stellar en moi. Un loooong temps. Des années même. A cheminer du « Je ne suis pas heureuse et je n’ai envie de rien » à « Je fais ce que je veux vraiment. Et ce que je veux c’est écrire et dessiner ». Il n’y a pas eu de déclic, d’épiphanie, d’évènement tragique ou de burn out. Non. Ce fut une lente déconstruction de qui je pensais être, de ce que je pensais vouloir ou devenir pour accepter la réalité de qui j’étais. Une réalité plurielle, mutable, évolutive qui vient chercher sa source chez mon enfant intérieure.
Il est toujours temps d’être soi.
