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Les mots sacrés

Faire ce qu’on veut tous les jours de sa vie

Cela peut sembler être une parfait utopie ou un objectif de vie. Ca a été le leitmotiv de la transformation personnelle que j’ai opéré ces dernières années. Désormais, ça y est : Je fais ce que je veux, ce qui me fait plaisir, ce qui me nourrit. Chaque jour de ma vie. Le réveil n’est plus une corvée mais la promesse d’une journée à créer. Cette sensation est sans retour en arrière.

Alors derrière « faire ce qu’on veut », on peut mettre beaucoup de choses. Pour ma part, il s’agit à la fois de mes activités professionnelles, mes loisirs, l’organisation de ma journée ou encore les RDV que je prends. Alors j’ai vendu ma boite, changé de métier, écrit un livre, testé l’escalade, me suis remise à la danse, refuse les propositions de sorties si ce n’est pas OK pour moi, me lève tôt le matin, prend le temps de faire mon kéfir et travaille le soir tard parfois.

Je paye aussi toujours mes impôts et je fais le ménage, mais je le fais quand c’est OK pour moi.

Pas « quand il faut » selon une règle auto-établie avec des deadlines toujours trop courte ou une injonction extérieure, mais quand c’est le moment juste pour moi et dans les conditions qui me conviennent. Et comme la vie est magique lorsqu’on la laisse faire son taf toute seule, les choses s’agencent d’elles-mêmes. Vraiment, il faut le tester pour le croire. Une tâche que je n’ai pas envie de faire à l’instant prendra toujours plus de temps et sera moins bien réalisée que lorsque je serais en bonne disposition pour le faire.

Puis en fait, je n’ai pas besoin de savoir ce que c’est « ce que je veux ». Comme tout le monde, je suis changeante, cyclique, j’expérimente. Je peux avoir une envie aujourd’hui qui ne sera plus la même dans 1 an ou même 6 mois. Rien n’a à être gravé dans le marbre. Ce serait même triste d’avoir envie de la même chose tous les jours de sa vie. Je préfère saisir ce qui est là, maintenant. Est-ce-que je fais ce que j’ai vraiment envie de faire ? Dans ma vie professionnelle, mes hobbies, mon couple comme mon administratif ou ma santé.

Je ne donnerai pas de grandes phrases ou de grandes vérités valables pour tous•tes. Je ne connais pas ta vie, tes contraintes, tes traumas, tes difficultés et personne n’a à les juger. Mais je sais que pour moi, en arriver à faire ce que je veux est d’abord et avant tout un engagement envers moi-même.

Un engagement qui demande du temps et de l’énergie, de ne pas flancher, de traverser ses peurs, de se choisir, de s’honorer, de se soigner…

C’est aussi accepter que les choses prennent du temps. Pour certain•es, il suffit d’un claquement de doigts pour changer de vie. Pour moi, ça a été un chemin, une corde que j’ai continué à tirer parce que je refusais de passer cette vie (si courte et donc si chère) à être « pas malheureuse mais pas heureuse non plus », à vouloir plus sans m’en donner les moyens, à rêver petit, à ne pas être moi mais c’est plus confortable comme ça.

Il était hors de question que je laisse la société, le quotidien, mes croyances ou que sais-je décider pour moi. Vraiment kiffer sa vie, ça fluidifie tout.

Lorsque j’ai décidé de m’écouter, de me soutenir et de m’élever, le brouillard s’est dissipé dans ma tête. Ca n’a pas révolutionné ma vie du jour au lendemain, mais cela a enlevé les couches de doutes au fur et à mesure. Et j’en ai encore ! Mais je sais que lorsque ce sera le bon moment pour moi, que je serai « mûre » pour ça, cela va sauter.

En ce moment, j’écris et j’illustre mon premier livre qui va être édité, je prépare ma première affiche à vendre, j’interviewe des femmes puissantes qui me racontent leur intimité en confiance, je lance mon site, je prépare ma première commande d’illustrations… je n’en reviens pas. (D’ailleurs je me rends compte que je devrais prendre plus de temps pour célébrer ce chemin parcouru tiens).

J’ai décidé de ne pas me chercher à me définir, à décider d’une appellation, d’un métier, d’un positionnement. Lorsqu’on me demande « ce que je fais dans la vie », c’est une question à laquelle j’ai vraiment du mal à répondre. Je préfère alors dire « En ce moment, je fais…ça ».

Mettre le terme « en ce moment » sur des envies, des sentiments, des avis permet de créer de l’espace pour l’inconnu et le plus grand.

En ce moment, j’oeuvre pour mettre dans la matière de la façon la plus juste (je l’espère) ce qui me fait vibrer et qui (j’espère encore) saura faire vibrer d’autres coeurs.

Je sais désormais que nous avons tous•tes notre unicité, notre talent et nos messages. Il est grand temps que nous nous mettions tous•tes sur notre chemin pour donner au monde ce qui est vibrant pour nous.

Faire ce que nous voulons, tous les jours de notre vie. Cette décision peut changer une vie. Elle a changé la mienne.

Et toi ? Fais-tu ce que tu veux ? Quels sont tes rêves ? Tes blocages ?

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