La question du « pourquoi » chez les entrepreneur•es me tournent autour depuis plusieurs mois. J’ai compris pourquoi la nuit du 10 juin à 2h du matin. Une insomnie qui m’a fait comprendre où j’étais attendue, qui m’a précisée encore plus fortement quel était mon propre pourquoi. Tout s’est aligné dans ma tête et en moi. Mon chemin est plus clair que jamais.
Si nous voulons nous élever individuellement et collectivement, il est temps que chacun•e révèle sa propre médecine, c’est-à-dire qui iel est, quelle est son unicité, qu’est-ce-qu’iel apporte au monde… je t’accompagne sur cette voie.
Le dernier article de la Lettre Interstellaire parlait de mon besoin de revenir à la simplicité, à l’essentiel. Après le lancement de la Maison 10 qui n’a pas trouvé son public, je ressentais le besoin de ne pas me disperser ou de ne pas partir tête baissée dans autre chose.
Je ne pouvais pas savoir à ce moment que c’était la condition sine qua none pour que la clarté de mon chemin professionnel se fasse. Sans avoir besoin de le provoquer, de le chercher avec force et dans une tension intérieure qui ne laisse aucune place à l’intuition et la guidance.
Une nuit, alors que j’étais dans une période de submersion de tâches à réaliser, je n’ai pas réussi à m’endormir. Cela ne m’arrive jamais. J’ai écrit, écrit des pages qui me parlaient de moi, de ce que je devais proposer, sans que cela vienne vraiment de mon Moi.
J’avais des propositions de séances, d’accompagnement et d’ateliers à destination de tous•tes depuis que je recevais dans un lieu dans l’Ouest lyonnais. Il s’avère que j’ai dû quitter cet espace car la salle que j’occupais allait être réutilisée par sa propriétaire. Je ne pouvais pas l’anticiper mais grâce à ce départ, mon positionnement et mes offres pouvaient se replacer plus franchement. Le terrain était dégagé…
Bien que je sois dans la justesse d’accompagner au niveau personnel (nous sommes tous•tes multipotentiel•les), je suis attendue aux côtés des entrepreneur•es pour qu’ils entreprennent avec leur Etre et non avec leur tête et leurs peurs. C’est parce qu’ils seront épanouies qu’ils auront une entreprise épanouie. Arrêtons de prendre les choses à l’envers.
Cette évidence rendue de là où je dois être implique de partir de là où je ne dois pas être. Chacun•e dans sa médecine.
En plein coeur du cyclone (je lance 2 énormes projets en même temps), j‘ai fait des choix et remis à plat toutes mes propositions. Cela m’a demandé du temps que je n’avais pas franchement, ça aussi été difficile de couper avec ces versions de moi et de dire clairement qu’il y a certains publics que je n’accompagnerais plus alors qu’il y a eu des transformations formidables. Je reste humble : c’est la lumière qui agit à travers moi. Pas moi.
Puis je ne peux être réellement au service qu’en étant profondément alignée avec ce qui existe en moi à l’instant présent. Les priorités bougent et je préfère aller dans le flow que dans la force.
Les séances, accompagnements et ateliers perso sont arrêtés ou transformés au profit de format qui soutiennent le projet entrepreneurial en soutenant l’entrepreneur•e.
Cette clarté et ces choix ont créé plus d’espace dans ma tête, dans ma vie et dans mon agenda. Je me sens moins sur tous les fronts.
Ma mission posée, je me sens à ma place. Et je ne doute pas que cela trouvera un écho, que cela parlera aux personnes qui cherchent précisément cela. Ma carrière professionnelle m’a toujours prouvée que lorsqu’on est précis sur ce qu’on fait et à qui on l’offre, on est plus facilement expert et donc identifié par les bonnes personnes.
Révéler ma médecine, c’est révéler celles des entrepreneur•es. Car ce sont eux qui créent aujourd’hui le monde de demain. Qui ont la pleine liberté de le faire. Qui impulsent de nouvelles visions, de nouveaux services… un nouveau monde quoi. En les aidant à être profondément qui ils sont dans leur boite, dans le fond (=le métier) et la forme (=la façon d’entreprendre), c’est tout un écosystème qui est impacté et amené vers plus de lumière. C’est ma façon de semer des graines et cela commence par moi.
Car notre médecine est toujours in-car-née. Si c’est notre médecine, c’est qui nous sommes, ce que nous faisons naturellement, avec nos dons, nos évidences. Sans forcer. Ce ne peut pas être à l’extérieur, un acquis, une posture.
Il n’y a pas une médecine meilleure qu’une autre. Plus elles sont différentes et précises et plus elles sont complémentaires et impactantes. Mais parfois il peut être difficile de la percevoir car elle est tellement nous que nous n’avons pas recul suffisant.
Lorsqu’on s’y connecte, la lutte cesse. Il n’y a rien à prouver. Alors bien sur, cela peut soulever des peurs, des projections. Mais on sent que c’est le bon chemin.
J’ai tellement de joie à vous accompagner sur votre voie…