Catégories
Cycle féminin Les mots sacrés

L’accompagnant•e sacré•e

Nous avons besoin que les travailleur•es de lumière répondent à l’appel et viennent participer à l’éveil de la conscience collective et de la réalisation individuelle en devenant thérapeutes, coaches, guérisseur•euses… en devenant des accompagnant•es sacré•es. Mais comme dirait l’oncle de Spiderman : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».

Il n’y a pas si longtemps encore, dire qu’on allait chez le•a psy était très difficile à assumer. La peur de passer pour fou•folle, faible, déséquilibré•e. La peur de demander de l’aide, de se dévoiler dans sa vulnérabilité, dans ses parts d’ombre.

Depuis une petite dizaine d’années, les perceptions changent et l’acte de prendre soin de sa santé mentale, émotionnelle et physique est de plus en plus simple. Il n’est plus OK de mettre un couvercle sur ses problèmes en attendant que ce soit bien cuit et ne plus y penser. Collectivement nous sommes de plus en plus courageux•ses.

Etre un•e accompagnant•e

Aussi de plus en plus d’âmes se révèlent à elle-même dans leur volonté d’accompagner l’autre sur son chemin de guérison. Les possibilités de se former sont immenses : yoga, thérapie, hypnose, chamanisme, sophro, cercle de femmes, coaching, sonothérapie, chants, guidance, astrologie, etc.

On s’autorise de plus en plus à être légitime dans cette voie et c’est tant mieux. Nous avons besoin que les travailleur•es de lumière répondent à l’appel et viennent aider à l’éveil de la conscience collective et de la réalisation individuelle. Mais comme dirait l’oncle de Spiderman : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».

Accompagner l’autre vers sa lumière est un chemin divin qui doit être emprunté avec sagesse et dévotion. Un chemin sacré.

Dévotion à la personne accompagnée, dévotion à la guérison, dévotion à la justesse de la présence et des mots. Sagesse de considérer la personne comme son égale, sagesse de savoir parler et de savoir se taire, sagesse de comprendre que quelque chose de plus grand que nous agit dans le processus de guérison. C’est la personne qui se guérit elle-même, c’est la Vie qui lui fait ce cadeau. L’accompagnant•e est un canal pour que ce possible advienne, une main tendue et compatissante qui dit « J’ai fait le chemin, je te montre. »

C’est alors l’énergie du féminin qui porte la posture d’accompagnant•e. Accompagner depuis le masculin revient à parler améliorations, croissance, progression linéaire, programme, compréhension mentale, outils, étapes… Mais parfois, c’est le silence et le vide qu’il faut accueillir, c’est par le ressenti que le travail se fait, c’est au-delà de nos pensées.

L’accompagnant•e sacré•e fait partir sa pratique et sa relation à l’autre de son énergie féminine. Iel comprend les cycles de la Vie, le cycle du féminin et l’intègre dans sa compréhension de l’Autre. Sa médecine se fait en cercle, par la parole autant que le silence, pour permettre à l’Autre d’accoucher de lui-même.

Iel délaisse la supériorité de son statut pour embrasser l’humilité d’être au service.

Iel se laisse insuffler par le besoin d’une personne et/ou d’une situation plutôt que de se cramponner au cadre, à ce qui est établi. L’accompagnant•e sacré•e oeuvre avec les énergies des cycles : iel sait les reconnaître, les apprivoiser, les traduire pour le plus grand Bien. Iel accueille l’autre dans sa diversité avec respect et compassion. Parce qu’iel accepte de ne pas tout savoir, iel laisse la Vie agir sans entraves. Dévotion et sagesse.

Les pieds avec la Terre Mère et la tête avec Papa Ciel, l’accompagnant•e sacré•e trouve sa place de pilier de lumière qui agit avec son énergie masculine, à partir de son énergie féminine. Ce n’est pas un gadget, c’est une posture d’équilibre qui permet d’être au monde dans la justesse et d’être ce pont pour l’autre lorsqu’il est dans le brouillard.

Accompagner sans s’accompagner soi-même.

Comment transmettre une posture, un enseignement, un état d’esprit si on ne le fait pas soi-même ? Il me semble que d’incarner ce que l’on prône est la première des choses à faire pour avoir un réel impact, pour transmettre depuis l’espace du coeur, pour ouvrir réellement nos perceptions et nos croyances. Alors chèr•es accompagnant•es, comment es-tu ton propre accompagnant•e sacré•e ? Comment vibres-tu ce nouveau paradigme ? Connais-tu ton énergie féminine ? Tes cycles ? Ton archétype du féminin en présence lorsque tu accompagnes l’autre ? L’intègres-tu en conscience dans ton activité ?

Tu as le droit, toi aussi, à un qui masculin t’amène à développer une entreprise florissante depuis l’espace de l’intuition, de la cyclicité, du féminin sacré et visionnaire. Celui de l’espace du coeur.

Notre monde a besoin des ces professionnel•es de santé, ces thérapeutes, ces coaches, ces praticien•nes holistiques, ces professeur•es de yoga, de sport, de chant qui reconnaissent l’importance du féminin dans leur rôle de guérison. En conscience, ensemble. Dans une grande vague de révolution de nos manières de prendre soin de l’autre… comme de soi.

Si tu souhaites devenir une accompagnant•e sacré•e en intégrant la sagesse du féminin et de la cyclicité à ta posture thérapeutique, rejoins la formation (s’)Accompagner avec le cycle féminin qui démarre en ligne le 3 mars 2022.

Laisser un commentaire