Sophie Stellar https://www.sophie-stellar.fr Fri, 19 Apr 2024 13:54:47 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.4 https://www.sophie-stellar.fr/_wp/wp-content/uploads/2021/06/cropped-4.13.20_My_Logos_PNG_151px-02-e1623157675363-32x32.png Sophie Stellar https://www.sophie-stellar.fr 32 32 185662462 La simplicité d’être soi https://www.sophie-stellar.fr/la-simplicite-detre-soi/ Fri, 19 Apr 2024 13:52:18 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=4063 Ces derniers temps ont été compliqués. J’ai créé des formes complexes, des systèmes, des réseaux. C’est très beau, j’ai beaucoup appris. 

Mais comme le cycle n’est pas linéaire, je sens le mouvement me ramener à plus de simplicité. Simplicité de ce qu’on fait, de son emploi du temps, dans sa charge mentale. 

Est-ce-que parfois on ne se complique pas un peu trop la vie ?

On va pas se mentir. Je me sens fatiguée. Ces 6 derniers mois avec une maladie lourde au milieu j’ai travaillé sur 2 énormes projets, tout en m’occupant de mes accompagné•es chéri•es et en essuyant des déboires relationnels. Tout n’a pas été noir, hein, j’ai aussi eu de belles opportunités.

Le projet de la Maison 10 était ambitieux (#capricornestyle). J’avais l’élan de proposer un vrai accompagnement différenciant pour les jeunes entrepreneur•es du bien-être. Qu’ils puissent être réellement soutenus, transformés, nourris, qu’ils puissent créer un magnifique réseaux, grandir dans leur posture thérapeutique, trouver des solutions à leur problème… J’ai eu de magnifiques retours et reçus tant de soutien sur cette proposition novatrice.

Malgré tout, elle n’a pas rencontré son public et cela n’adviendra pas.

Alors je n’écris pas pour me plaindre. Pas du tout. Si ça ne correspondait pas à un besoin, c’est OK, c’est le lot de l’entrepreneuriat. On essaie, on ose et on peut se planter oui.

J’ai tellement appris de cette expérience. C’était une forme complexe avec un système automatique d’inscription et de règlement mensualisé, j’ai aussi regroupé une team d’expertes formidables, créer un planning ambitieux, proposer un stage en présentiel avec les questions de nombre, de repas, de déplacement… Bref, c’était un gros projet avec de nombreux paramètres à prendre en compte, à manager, à ajuster, à vérifier…

Peut-être que la forme était trop complexe d’ailleurs.

J’ai envie de grande simplicité maintenant. Car parfois on fait compliqué pour être complet et/ou attractif et/ou différenciant. Et parfois aussi, on en a besoin clairement car la vie a des nuances. Tout ne peut pas être résolu en une séance, en une prise de conscience, en une fois. Cela nécessite du temps et de la complexité, de la finesse.

Mais là. J’ai envie de simplicité. Simplicité de juste proposer mes services et voir comment l’Univers vient à ma rencontre depuis cet espace. Notre positionnement intérieur fait beaucoup pour cela. Une coupe pleine ne peut être remplie. Elle déborde sinon. Créer du simple, c’est créer du vide.

Si je reviens à la simplicité, je reviens à moi. A ma médecine qui ne dépend pas de ce que je fais mais de qui je suis. Pour nourrir qui je suis, je dois m’offrir ce temps, cet amour.

Mon âme de Capricorne a 1000 idées, 1000 projets à developper. Oui je peux avoir ce côté ambitieux de vouloir faire plus grand, avoir plus d’impact, plus de kif. Mais là, ce serait me créer ma propre prison en me mettant des objectifs et deadlines trop étriqués, qui créeraient trop de pression internes.

Apprendre à se laisser être pour se laisser surprendre.

J’ai tellement foi en l’Univers. Je sais qu’il m’apportera les expériences et opportunités dont j’ai besoin (plus que celles que mon mental désire). Il faut que je lui laisse la place de bosser quelque part !

Grandir en simplicité au niveau entrepreneurial, c’est avoir une offre resserrée et très lisible. Ne pas multiplier les formes et les temps de communication. Faire simple.

C’est pourquoi je mets ne créerais pas d’autres programmes pour l’instant. Je reçois en séance zoom ou en présentiel pour servir la guidance de l’instant présent et le chemin de la personne. Je propose un week-end de constellations archétypales car c’est un des endroits où je « suis » plus que je ne « fais ». Je suis télé-guidée dans cet espace, tellement au service. C’est un temple qui se monte pour 2 jours, c’est magique. Une autre proposition émerge également (je vous en parle dans la newsletter) : grande simplicité, coeur de ma médecine auprès des entrepreneur•es.

Cette grande simplicité dans le fond doit également s’accompagner dans la forme. Avoir un agenda spacieux, s’offrir du temps pour moi, pour ma famille. Ne pas me poser des deadlines stressantes. Ne pas me surcharger.

Franchement, avoir un agenda léger n’est pas naturel pour moi. Mais c’est ce dont j’ai besoin. Et parfois, aller chercher ce dont on a besoin nous demande de la maitrise. Ne pas tomber dans nos schémas récurrents, nos croyances, nos habitudes. Aller vers la simplicité peut s’avérer complexe. Mais c’est un chemin vertueux que je souhaite entreprendre. Pour moi, pour les miens, pour mon service.

Nous n’avons qu’à offrir qui nous sommes. Rien d’autre.

Aucune technique, aucun savoir-faire, aucune pratique ne comptera plus que la qualité de notre présence, que notre joie d’être, que notre alignement au Plan.

La simplicité d’être soi est la simplicité de revenir à soi.

Acte après acte. Décision après décision. Dans un mouvement aimant envers son être. Parce que s’accueillir simplement est une grande preuve d’amour envers soi. On a rien d’autre à prouver ou à faire.

On est. On aime. On oeuvre.

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Vers un masculin resacralisé https://www.sophie-stellar.fr/vers-un-masculin-resacralise/ Tue, 23 Jan 2024 16:02:29 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=3926 Cet été, j’ai vécu une expérience assez incroyable : je me suis sentie comme un homme. Avec une énergie brute et ascendante qui avait besoin de s’exprimer par du sport à haut volume, une libido obsédante à crever le plafond, une focalisation sur l’argent et le besoin d’en créer, un détachement des situations et des émotions, une projection vers le futur et les projets… un homme quoi (si je grossis le trait pour les besoins de la démonstration of course). En tout cas, l’énergie masculine qui m’envahit et relègue le féminin au placard.

Et ben, c’est pas facile.

Ce n’est pas facile d’être dépositaire de cette force et de ne pouvoir complètement la libérer, la transformer. C’est comme une cocotte-minute sur le point d’exploser avec la possibilité de tomber dans la violence à tout moment. Pour que ça sorte, pour que ça s’exprime, pour créer des formes dans le monde. C’est tout le temps là, dans le corps, dans les pensées, au creux du ventre. Au contact de ces sensations, j’ai compris combien le besoin de maitrise (et non de contrôle) est essentiel à l’équilibre du masculin. Alors que c’est le besoin de lâcher-prise (et non de passivité) qui est primordial au féminin. Pas les mêmes besoins, pas les mêmes moyens. Là est la complémentarité et l’union divine.

Je ne parle pas uniquement du masculin pour parler des hommes (bien qu’ils soient principalement concernés) mais pour évoquer le masculin en chaque être : équilibre entre maitrise et lâcher prise en fonction de la polarité investie. Plus on connait ce que représente chaque polarité, plus on peut lui offrir ce dont elle a besoin (et ça fonctionne pareil dans une relation).

D’ailleurs c’est quoi l’énergie du masculin ?

C’est une des 2 polarités de l’énergie qui organise toutes choses en ce monde, de l’atome aux planètes. L’énergie électro-magnétique. L’électrique est la polarité masculine. Le magnétique, la féminine. Nous allons nous concentrer sur la masculine.

Le yang, le masculin, l’électrique


Le courant électrique est droit, émissif et directif. Il part de quelque part pour aller ailleurs, en ligne droite. C’est une énergie d’ascension, d’action, de droiture. L’énergie du masculin est celle qui nous fait nous lever de notre canapé pour faire des trucs. Elle porte notre volonté, notre détermination, notre ambition. En sa présence, nous sommes droits, courageux, valeureux. Elle abrite également l’espace de la raison et de la rationalité, par le mental affuté nous pouvons faire preuve de discernement, choisir et trancher en conscience. Nous cadrons, ordonnons, sécurisons et protégeons ce qui a de la valeur pour nous. Nous pouvons faire preuve de force et n’avons pas peur d’aller au combat si nécessaire, pour établir la stabilité, la pérennité et l’ancrage. Le masculin est la manifestation de la Vie. En tout cas, le masculin sacré ou divin, c’est-à-dire l’énergie dans sa vibration haute, lumineuse, équilibrée. Là où la maitrise permet l’élévation de la fréquence et donc de l’être.

Car comme tout à sa polarité dans ce monde, l’énergie du masculin peut aussi vibrer dans des fréquences basses, sombres et déséquilibrées. C’est le masculin blessé ou toxique. Et c’est celui-là qui nous fait beaucoup de mal collectivement depuis plus de 2000 ans. Le masculin blessé enclenche l’hyperactivité, l’hyper-rationalisme, la rigidité. Le mental dirige tout et refuse ce qui ne peut être prouver. L’action est préférée au repos et s’arrêter n’est plus une option. Là où il y avait de la force, il y a de l’agressivité et de la violence. La protection et la sécurité se transforment en paternalisme et autorité, l’ancrage devient l’immobilisme et le traditionalisme. Le masculin dans sa quête de manifester en veut toujours plus : d’argent, de reconnaissance, de travail, de sexe, de plaisir… Il n’est plus motivé par l’élévation mais par la possession et le pouvoir.

Avec cette synthèse du masculin blessé, on a une bonne description des maux de notre société actuelle. Ce n’est pas le masculin le problème, c’est son déséquilibre.

Resacraliser le masculin c’est déjà l’aimer et l’amener vers de plus hautes sphères, bénéfiques au niveau individuel comme collectif.

Comment faire ça ? On peut se sentir démuni•e face à l’ampleur de la tâche. je le comprends. Mais chaque changement important commence toujours par soi. C’est pourquoi il est nécessaire de regarder où on en est avec son masculin : est-ce-qu’on le déteste ? le rejette ? ne veut plus en entendre parler ? Est-ce-qu’il est omniprésent ? douloureux ? tyrannique ? Dès qu’il y a du rejet, il y a de la séparation. S’il y a de la séparation, il n’y a pas d’acceptation. S’il n’y a pas d’acceptation, il n’y a pas d’amour. Rejeter son masculin, c’est se rejeter soi-même et ne pas s’accueillir complètement dans l’amour.

Mais parfois pour pouvoir accepter, on a besoin de comprendre. Comprendre cette énergie, comprendre pourquoi on a cette relation avec elle. Les archétypes du masculin nous donne une grille de lecture plus fine et permet de connecter plus facilement à des figures qui sont des parts de nous-même. Il existe plusieurs typologies d’archétypes du masculin, j’aime particulièrement celle des 4 archétypes : l’Amant, le Guerrier, le Roi et le Mage.

Un archétype est un modèle emblématique issu de l’inconscient collectif, qui incarne un concept, une idée, une énergie.

L’Amant 

L’Amant est la part du masculin qui complètement incarnée dans ses 5 sens et recherche le plaisir terrestre sous toutes ses formes. Il sait aussi qu’il fait partie d’un grand Tout et sait s’émerveiller et s’émouvoir de la beauté du Vivant. L’Amour est son moteur. Il est créatif et énergique et cherche la connexion pleine et entière, le jeu et la sensualité. Sa sensibilité et son empathie peut le mener à de grandes souffrances comme de grandes joies.

Dans son ombre, l’Amant ne cherche que le plaisir et surtout son plaisir. Son coeur devient froid et ne se satisfait que de superficialité. Il consomme la Vie et joue de ses charmes pour obtenir ce qu’il veut.

Le Guerrier 

Le Guerrier agit avec détermination et force. Il est à l’initiative et n’a pas peur de défendre son royaume. Toujours alerte et attentif, il se tient prêt physiquement et émotionnellement à agir pour un monde plus juste, pour les causes qui lui tiennent à coeur. C’est un flux d’énergie très intense qui pousse toujours à continuer. Le Guerrier est aussi stratège et fait preuve de discernement et de clairvoyance. Connecté à sa vulnérabilité et l’Autre, il est le protecteur et la force motrice.

Dans son ombre, le Guerrier devient un mercenaire. Sans but, sans valeurs, il utilise sa violence pour son bon plaisir et pour assoir son autorité sur les autres. Il conquiert les choses et les gens soit avec froideur, soit avec sadisme.

Le Roi 

Gardien de l’intégrité, le Roi est celui qui ordonne et qui bénit par les mots et sa présence dans son royaume. Chargé de ses fonctions par le divin, il transmet et fait respecter les lois universelles. Il est le centre, l’exemple et voit chacun•e à sa juste valeur et avec bienveillance. Il stabilise les émotions et apporte le calme, l’équilibre, la force de vie et la joie. C’est par lui que viennent la sécurité et la paix.

Dans son ombre, le Roi devient un tyran. Autoritaire, paternaliste, assoiffé de pouvoir et de richesse, il a peur de perdre son trône et dévalorise, agresse les autres (même les siens) pour rester à sa place.

Le Mage 

La Mage est détenteur des secrets de l’Homme, de la nature et du cosmos. Il maitrise à la fois la théorie et son application. Sa quête est de chercher et de connaître. Il peut ensuite conseiller, guider et initier l’Autre en conscience et pour le plus grand Bien. Il sait discerner les faux-semblants et dégonfler les egos. Il utilise des outils pragmatiques adaptés à son besoin, développe un savoir-faire et une technique particulière et aime les nouvelles technologies. 

Dans son ombre, c’est un magicien noir en quête de pouvoir. Il influe le destin des êtres par son grand savoir et son magnétisme. Il agit dans l’ombre et tire les ficelles pour la réalisation de son désir personnel et de ses intérêts.

Ces 4 archétypes vivent en chaque être, avec une place et une qualité différentes.

L’énergie du masculin étant linaire, il cherche à passer de l’immaturité à la maturité. C’est là que les archétypes peuvent entrer dans la lumière : par l’ordre, la discipline, la sagesse qu’offre l’expérience et l’âge. Le masculin s’éprouve. C’est aussi le féminin qui lui offre un but, un coeur, une mission divine à remplir. De l’intérieur vers l’extérieur. L’un au service de l’autre pour le plus grand bien.

Cette expérience du masculin en moi a duré quelques semaines, puis la roue a tourné, a trouvé un autre équilibre. Mais je n’oublierai jamais ces sensations. Elles m’ont apporté encore plus d’amour et de bienveillance pour les énergies masculines : j’ai ressenti, je comprends mieux. J’ai senti ce masculin en moi tellement capable et fort (Mars en Scorpion bonjour) et je n’ai pas envie de le diminuer, de le dévaloriser. Il est fucking sacré, comme mon féminin. Je laisse danser chacun de mes archétypes sans en repousser aucun, tout en veillant à ne pas tomber dans les polarités blessées qui m’emportent loin du centre.

Oui le masculin sacré est beau et nous en avons collectivement besoin.

C’est lui qui nous apporte des sociétés qui se tiennent debout, portent et défendent leurs valeurs, se pérennisent et regardent vers demain avec foi et inventivité. Chaque être qui allume la lumière du masculin divin en lui éclaire toute sa communauté. Nous pouvons devenir ce feu ardent de la conscience réunifiée. Les uns après les autres, les uns avec les autres.

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Es-tu prêt•e à recevoir ? https://www.sophie-stellar.fr/es-tu-prete-a-recevoir/ Thu, 23 Nov 2023 14:36:09 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=3762 Dans la grande quête du kif, on a envie d’avoir «plus». Qui n’aurait pas envie de se gorger d’un max d’expériences et de joie dans sa vie ? Plus de projets, d’argent, de rencontres, d’amour… Nous voulons plus mais est-ce-qu’on se demande si nous sommes-nous en capacité à recevoir plus ? Plutôt que de se demander «Pourquoi je ne reçois pas ?» faudrait-il se demander «Aujourd’hui, suis-je prêt•e à recevoir ?»

J’ai longtemps cherché à recevoir plus. Au niveau professionnel et financier notamment. Je courais de projet en projet comme une poule sans tête. Ce que je ne voyais pas, c’est qu’avec la montagne de choses que je me faisais faire, à quel moment un déluge de clients pouvait-il advenir ? A quel moment l’Univers allait-il m’envoyer du monde alors que je prenais à peine le temps de respirer ? Et puis pour soutenir un rythme important de rdv, de création, d’accompagnements… il faut soi-même être suffisamment reposé•e, ancré•e et nourri•e. Si je passe mon temps à m’occuper de mon entreprise, à quel moment je m’occupe de moi ? Suis-je vraiment la meilleure accompagnante depuis cet espace ? Je ne voyais pas que pour recevoir encore faut-il être un réceptacle grand, solide et résilient. Faut-il être prêt•e à recevoir dans son corps, dans son système, dans sa vie ?

Le soin du corps

B.A.BA. Est-ce-que notre corps va bien ? Est-ce-que nous dormons / mangeons / nous activons / nous reposons suffisamment ? Nous souhaitons remplir nos journées de RDV clients ? OK. Est-ce-que notre corps est en capacité d’accueillir de telle journée ET de délivrer une prestation de qualité ? Ceci n’est qu’un exemple mais ça marche pour d’autre situation.

Notre corps est notre unique véhicule dans cette vie, c’est le temple de notre âme. Il nous porte dans la réalisation de nos objectifs et nous fait expérimenter la matière : Comment en prenons-nous soin ? Comment en faisons-nous le meilleur outil ? Est-ce-qu’on éprouve du plaisir à l’intérieur de ce corps (et je ne parle pas que de sexe) ?

C’est lui qui va nous permettre de recevoir ce que la Vie nous offre. Est-ce une charrette avec une roue cassée ? ou une Tesla dernier cri ?

Le soin du système nerveux

Je débute ma connaissance du système nerveux et vous renvoie vers les podcasts de Camille Tomat pour en savoir plus. Ce que je peux vous dire c’est que le système nerveux permet à nos organes de fonctionner en mode « automatique » et régule nos réponses apportées à l’extérieur (action, alerte, détente). Avoir un système nerveux souple, qui s’adapte aux mouvements de la Vie en soi et à l’extérieur de soi est gage d’une vie plus fluide, plus organique. Prendre soin de son système nerveux, c’est nous apporter ce qui nous apaise, nous met en sécurité. Nourrir profondément notre corps et nos émotions pour plus d’ouverture et de résilience.

Si notre système nerveux est sans cesse en alerte et se place en position de figement ou de survie, comment pouvons-nous accueillir les opportunités dans à la fois le calme et la joie ? Tout devient un problème, du temps passé, des contraintes, des questionnements sans fin…

En nous donnant ce qui nous fait du bien, nous transformons notre système en roseau qui ploie plutôt qu’en chêne qui casse. A vouloir tout maitriser sans regarder ce qu’il se passe à l’intérieur, nous pouvons passer à côté de choses extrêmement simples mais pour autant essentielles. Notre système nerveux cherche à nous protéger et parfois « avoir plus » enclenche des mécanismes de défense si on est pas en capacité d’accueillir sans nous mettre dans une forme de danger.

Se placer en priorité dans sa vie, se donner ce dont on a besoin, se mettre en sécurité, se rassurer… être une mère pour soi en fait, c’est s’offrir d’accueillir de la nouveauté dans sa vie sans que cela nous mette en situation de burn out. Pas après pas. En prenant son temps…

Le temps disponible

Imaginez la situation. Vous souhaitez rencontrer l’amour de votre vie. Vous priez, manifestez, rencontrez de nouvelles personnes, restez ouvert•e… mais rien ne se passe. En même temps, entre les projets, le travail, des soirées, les activités… Vous vous rendez compte que vous ne sauriez même pas où le placer ! Comment pouvons-nous demander à recevoir plus si notre coupe est déjà pleine : ça déborde !

S’offrir du temps et de la respiration dans son quotidien offre l’occasion à l’Univers de vous servir à cet endroit (et ça fait aussi du bien au corps et au système nerveux). C’est bien trop souvent la peur de manquer qui nous fait « faire », remplir notre agenda. Recréer de l’espace nous ouvre à la possibilité

Les projections

« You can’t always get what you want. You get what you need » Rolling Stones

Traduction : tu ne peux pas toujours avoir ce que tu veux. Tu as ce dont tu as besoin. Ahlalala, ça ça pique pour notre mental. Que ce qu’on pense désirer profondément ne soit pas pour nous. Il y a 2 raisons à cela :

  • peut-être est-ce un désir issu de notre mental ? d’une blessure qui cherche à être compensée ? d’une injonction extérieure ?
  • peut-être que nous avons besoin d’expérimenter autre chose et que nous ne pouvons contrôler ce que la Vie a de prévu pour nous.

Suis-je prêt•e à recevoir ce que la Vie m’offre avec gratitude… même si ce n’est pas ce que je veux ? Si c’est une fin de non-recevoir, ne pas cristalliser une rancoeur, un sentiment d’injustice, une croyance qu’on ne mérite pas ? Si c’est autre chose que ce qu’on désirait, l’accueillir avec équanimité, avec curiosité, avec entrain. C’est aussi une invitation à garder ouvert son coeur d’enfant et d’avoir confiance. Sommes-nous OK pour vraiment tout recevoir et ainsi nous laisser porter par les cadeaux de la Vie ? Ou est-ce-qu’on nourrit un discours mental, on cherche des explications ? Détendons-nous : on ne sait pas pourquoi les choses adviennent ou pas. Ce n’est même pas notre job de la savoir. Notre job est d’accueillir la Vie les bras ouverts, délaissés de nos projections et de nos attentes. Avec une vue du futur étriquée et conditionnée, des cases à cocher, des validations à recevoir de l’Univers via des contrats signés ou des amours rencontrés, on risque de passer à côté du véritable but : l’expérience, la réceptivité… la surprise même !

En fait, l’Univers veut notre bien ! Il veut nous voir réussir. Ainsi si nous envoyez ‘plus de …’ (argent, amour, projets, opportunités… à remplir selon la situation) nous met en péril, il ne le fera pas. L’Univers nous aime ! Aimons-nous aussi pour qu’il puisse nous servir dans le respect de notre évolution et de notre écologie interne. C’est ainsi que l’on s’ouvre à recevoir en grand !

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Ne rien attendre. Tout recevoir. https://www.sophie-stellar.fr/ne-rien-attendre-tout-recevoir/ Mon, 02 Oct 2023 21:06:05 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=3755 Cet été, j’ai traversé une expérience que je n’avais jamais vécu de ma vie : n’avoir aucun projet. Que ce soit pro ou perso, je n’avais ni idée, ni envie, ni besoin. Juste l’instant présent. Je n’ai pas été déçue : en 1 semaine, je lançais un nouvel accompagnement qui s’est rempli en 48h, on me proposait un « Big project » et je posais les bases d’un de mes plus gros accompagnements à venir. Et je prévois de partir pour des vacances improvisées en bord de mer dans moins de 15 jours. Tout à la conf !

Vous connaissez ce sentiment de n’avoir envie de rien en particulier ? Non pas que tout vous dégoûte ou vous repousse, mais plutôt que rien n’est présent, rien ne tourne en boucle dans la tête. « Qu’est-ce-que je pourrais faire ? », « Qu’est-ce-que je pourrais créer ? », « Où pourrais-je aller ? »… cet été rien de tout cela ne m’habitait. Et je le vivais très bien ! Les discussions avec mon entourage tournaient vite en rond : « Et toi Sophie ? Quoi de neuf ?  » Ben rien. Mais cela va très bien ainsi.

A dire vrai, je me sentais comme entre deux marathons. Epuisée du dernier, ce n’est pas encore le moment de renfiler les baskets. Juste tu sais que tu vas recourir, sans savoir où et dans quel délai. J’ai donc passé la fin du printemps et de l’été à m’occuper de mon énergie vitale : une cure naturo, un soin accru de mon système nerveux, une augmentation de la pratique sportive, une place de choix donnée à la relaxation et au sommeil, une attention à mon alimentation… le basico-basique me direz-vous… oui mais le mettons vraiment en pratique ?

Pendant ces 5-6 mois, mon projet c’était moi.

Prendre soin de moi, comprendre comment je fonctionne, me découvrir. Je ne pensais pas être une nana « de l’eau ». Mauvaise nageuse, je me tenais un peu éloignée de tout type d’étendue d’eau. Un soin Janzu plus tard (avec le formidable Thierry Martinez), je vais à la piscine une fois par semaine pendant 45 min et je nage de mieux en mieux. J’ai repris des activités créatives, l’aquarelle, le dessin pour moi. Et surtout, mes temps de ‘pro » et « perso » se sont rééquilibrés. Je retrouve des soirées et des week-ends sans écran et sans charge de travail.

Mais rien n’émerge bien que j’ai du temps et de l’espace pour une nouvelle création / livre / offre / accompagnement / atelier… ou autre. C’est la même chose au niveau perso : aucune envie de voyage, de déménagement, d’activité sportive, de hobbies… Je suis juste là à faire prendre racine ce qui existe déjà.

Aucune urgence ou nécessité à créer de la nouveauté.

Je fais avec ce qui est. Et surtout ! J’ai confiance. Que ce soit sur le volet entrepreneurial et financier, je sens, je sais que ça va bouger sans que j’ai besoin de presser, pousser, tirer. On va pas mettre des ronds dans des carrés.

Finalement, faire de soi son propre projet, ça demande déjà du temps et de la ressource ! Je le fais avec passion, avec attention, avec engagement. Autant portée par la flow de l’énergie présente à l’instant T que la détermination à ne pas me laisser tomber, à continuer à me tenir la main. Et financièrement, je ne suis pas large ! Mais je ne pose pas mon attention là-dessus : ce qu’on regarde devient la réalité. Je ne la fuis pas, cependant je ne projette pas. Je gère « en bonne mère de famille ».

Puis sans le chercher, les idées viennent me visiter. Des phrases me tournent autour et me quittent. Des bouts de concepts s’invitent. Des conversations font écho sans trouver un port d’amarrage. Je sens le vivant se frayer un chemin vers moi. Mais pas trop vite, pas tout de suite. Je dois être prête. Comment accueillir des projets phénoménaux si on a la vitalité dans les chaussettes.

L’Univers me veut du bien, il ne me mettra pas dans la difficulté.

A un certain moment, c’est comme les jeux des points numérotés à relier qui dessinent une forme. Tout fait sens. Le sens se tisse entre mon expérience, des synchronicités, des élans… L’accompagnement SOLAR est né ainsi : je sentais la guidance de poursuivre l’individuel et le personnel comme je l’avais expérimenté pendant l’été mais avec un format plus durable et cette phrase « remettre l’église au centre du village ». Je ne sais pas pourquoi mais l’église s’est transmuté en soleil et tout a fait sens. L’intention et le format étaient limpides à l’intérieur de moi. J’ai laissé Mercure rétrograde passer et j’ai annoncé SOLAR simplement sur les réseaux. En 48h j’avais 5 personnes pour les 4 places annoncées. Fluidité maximale.

Sur cette même semaine, une discussion que j’avais eu des semaines plus tôt se concrétise. On me propose un « Big Project » (que j’appellerais « Big Project / BP » pour l’instant, sans plus de précision). Je n’ai rien provoqué, rien initié et pourtant il correspond en tout point à ce que je nourris et désire depuis très longtemps dans ma vie professionnelle. Plusieurs choses sur plusieurs plans devaient s’aligner pour en arriver là.

Je n’attendais rien, j’ai tout reçu.

Même si cela va prendre du temps avant sa réalisation et qu’il y a 1 million de raisons pour que cela capote avant, le simple fait d’oeuvre à sa création me remplit de joie et de sens. Le résultat ne fait pas tout, l’expérience a beaucoup de saveur. Rien qu’en discutant de ce BP, une autre idée complémentaire et excitante m’est venue. Certainement le plus gros projet d’accompagnement entrepreneurial que je n’ai jamais créé. Un projet uranien, novateur, futuriste. Un projet qui, je pense, peut vraiment participer au changement de paradigme. De la même façon, il peut ne pas aboutir mais ce n’est pas en me projetant dans un futur déprimant que je vais nourrir un présent fertile. Alors j’y crois, j’y mets mon énergie, mon amour. Tout en avançant de manière organique. Là encore, rien à presser. Les gros projets demandent des leviers qui ne m’appartiennent pas et des interactions qui peuvent faire bouger les lignes. Auparavant je trépignais d’un temps trop long de gestation, je suis à présent heureuse de contempler le champ du possible et tout le temps qui s’offre à moi pour faire les choses « bien », avec « justesse ».

Dans cet entre-temps, des nouvelles envies de me former et d’autres petits projets sont venus se faufiler. Des idées de cercles, d’ateliers astro, de format en présentiel, de co-création, de mastermind… Etrangement, après des années à ne pas voir le fil conducteur entre toutes mes activités et propositions, j’ai enfin l’impression d’une toile qui se tisse en cohérence. Comme si j’avais dû explorer les 4 coins du globe pour me rendre compte que c’est la même planète. D’ailleurs dans cette idée, les envies perso sont aussi revenues par la même occasion avec un feu créateur intense : je prends bientôt mes billets pour des vacances improvisées au soleil.

Notre état intérieur nourrit tout.

Lorsqu’on attend rien, on peut se faire surprendre. Lorsqu’on fait grandir notre capacité à recevoir par notre vitalité et notre ouverture de coeur et d’esprit, des choses incroyables peuvent arriver. Des choses qu’on n’aurait pas pu prévoir car la Vie a plus d’imagination que nous. Laissons la travailler tranquille ! En tout cas, c’est ma ligne de conduite.

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Une rentrée astro pas comme les autres https://www.sophie-stellar.fr/une-rentree-astro-pas-comme-les-autres/ Wed, 30 Aug 2023 15:42:28 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=3601 Peut-être avez-vous l’impression que cela fait des années qu’on vous parle à tout-va des positionnements astro exceptionnels. C’est vrai. Nous sommes dans une période charnière où les astres nous invitent toujours à être au plus proche de nous-même, à abandonner nos anciens schémas, quitte à nous bousculer, à nous renverser. Cet été n’a pas échappé à la règle et cette rentrée s’annonce des plus spéciales. Petit tour d’horizon….

Je n’ai pas échappé à la règle : l’été est venu me confronter fort, m’obligeant à plonger dans le noir pour y trouver la lumière, me menant à affirmer mes besoins plus forts. A tenir droite. A couper ce qui est familier mais qui ne me sert plus.
C’est la rétrogradation de Vénus en Lion qui a fait son oeuvre depuis le 23 juillet : faire le point sur ses relations / la relation à soi-même, regarder ses valeurs / sa valeur, ouvrir son coeur et savoir le défendre, clôturer les vieux dossiers relationnels et les schémas, rayonner de sa propre lumière unique… On dirait pas comme ça, mais ce n’est pas simple de se détacher et de se choisir. Nos blessures et réflexes sont activés. Peut-être avez-vous vécu ou observé des ruptures amoureuses, amicales, professionnelles pendant cette période ? Un besoin de couper ce qui vous blesse ? D’oser se montrer vraiment ? Vulnérable et fort•e à la fois ?

Vénus est encore dans sa rétrogradation jusqu’au 4 septembre. Le processus suit son cours et est soutenue fort par la Super Pleine Lune en Poissons du 31 août. Une pleine lune exceptionnelle car il y en a déjà eu une le 1er du mois. Une porte qui s’ouvre et maintenant une porte qui se ferme. Au milieu, une machine à laver. La Lune en Poissons vient nous parler des débuts et des fins, de notre capacité à aimer inconditionnellement et à pardonner, des karmas qui nous pèsent et que nous devons libérer. Sa vibration aquatique et éthérique vient nous amener sur un autre plan, celui qui englobe tous les autres plans. Un océan sans fin. D’émotions, de mémoires, d’intuition… d’acceptation que des choses nous échappent et que c’est ainsi. Lâcher la rampe et se laisser porter par le courant, libérer ce qui doit l’être.

Retenir, c’est se couper de ce qui est, refuser l’évolution.

Et retenir, c’est un peu le slogan de Mercure Rétrograde. Cette planète qui fait couler de l’encre comme des « memes » sur la toile vient nous offrir un grand ralentissement dans nos communications, dans nos télécommunications et dans nos déplacements. Les imprimantes en panne, train raté et quiproquos sont les grands classiques de Mercure retro. Sauf que Mercure Retro, c’est 3 fois par an. On va dire qu’on a l’habitude (bien qu’en cette rentrée, elle rétrograde en Vierge, son domicile).

Ce dont on a moins l’habitude c’est qu’il soit accompagné en même temps par 5 autres planètes ! En fait toutes les planètes qui peuvent rétrograder dans une carte du ciel rétrogradent, sauf Mars. Notre volonté et notre capacité d’action est lui à pleine vitesse après 4 mois passées à rétrograder plus tôt dans l’année. C’est une bonne chose, me direz-vous ? Oui mais pas forcément comme on l’entend. Mars est actuellement en Balance, dans un signe vénusien qui a besoin de longtemps peser le pour et le contre pour se mettre en action. Pas vraiment sa vibes de prédilection. Alors avec toutes les autres planètes dans un mouvement ralenti, d’introspection, de ressenti plus d’actions…

Nous ne partons pas sur une rentrée tout feu tout flammes, loin de là.

Des événements extérieurs peuvent venir nous ralentir (Saturne rétro) ou arriver de façon imprévisible (Uranus rétro), nous pouvons nous sentir instables et en quête de clarté intérieure (Neptune rétro), avoir besoin d’écouter ce qui est important pour nous avant d’aller le chercher/donner à l’extérieur (Jupiter rétro – le 4 sept), sentir la nécessité de grandes transformations intérieures (Pluton rétro)…

Et nous avons toujours Vénus et Mercure en rétrogradation qui nous parlent de relations, d’amour et de communication. Le point aidant est l’aspect soutenant (trigone) que la Pleine Lune en Poissons offre au Noeud Sud. Les noeuds lunaires ont changé en juillet : le Noeud Nord s’est placé en Bélier et le Noeud Sud en Balance. L’axe des relations. La proposition de quitter les unions fusionnelles pour retrouver notre individualité dans le « 2 » et de révolutionner notre façon de faire de la relation. Oui encore cette thématique. Ainsi la Pleine Lune en Poissons va offrir sa lumière de libération karmique sur ce point hautement karmique. Aidée de Saturne en Poissons (conjonction), elle offre une nouvelle relation au temps, à son karma, à ce qui n’est plus juste. Dans cette vibes générale de Soleil en Vierge qui évoque un mental aiguisé, un corps comme un temple et une énergie féminine de service, de dévotion, nous avons la possibilité d’y voir plus clair, d’utiliser notre mental non plus pour nous flageller de mal penser, de mal agir mais pour plus se sentir et plus s’incarner dans sa vérité avec détermination.

La rétrogradation est un mouvement yin, féminin des planètes. Lancées sans cesse vers l’avant, elles rentrent dans une énergie plus intérieure qui leur demandent de se poser, de contempler, d’accepter que parfois on ne peut plus avancer.

6 planètes sur 7 sont rétrogrades : le temps de sentir avant d’agir.

La fin de la rétrogradation de Vénus et de Mercure (16 septembre) vont commencer à relâcher cette sensation d’être contraint•e dans nos mouvements pour regarder à l’intérieur de soi.

Les dernières rétrogradations vont s’achever en décembre, en même temps que la fin de cette année de haute voltige énergétique.

Qu’est-ce-qu’on fait ? Allez vous me demander…

Ben rien. Ou plutôt rien qui ne nous contraigne dans notre amour de nous-même, dans ce qui est juste et bon pour nous. La proposition est d’arrêter de faire comme on pense qu’on doit faire, mais de faire comme on sent qu’on doit faire. Se respecter immensément dans son unicité, ses besoins, ses choix… Ne rien forcer, vraiment. Cela peut nous péter à la figure. Entrer dans la danse que le cosmos nous propose et qui est bien plus grand et puissant que les désirs de notre mental pilotés par nos peurs et blessures et biberonnés aux injonctions de l’extérieur. Dans cette spirale centripète, lâcher la rampe pour se laisser naturellement porter vers notre centre. Notre soleil intérieur, centre de notre système solaire. Ce qui est en haut est en bas, ce qui est macro est micro.

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J’ai besoin de soutien. Et toi ? https://www.sophie-stellar.fr/jai-besoin-de-soutien-et-toi/ Fri, 30 Jun 2023 19:05:40 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=3582 Est-ce-que vraiment on ose se l’avouer ? Qu’on a besoin de soutien. Franchement, notre société nous incite plutôt à devenir des êtres indépendants, qui ne doivent rien à personne. Des self-made wo-men. C’est être faible, vulnérable d’avoir besoin de l’autre. Même le domaine du « développement personnel » nous explique qu’il faut être plein de nous avant d’aller chercher quoique ce soit à l’extérieur (amour, argent et tutti quanti). J’adhère plutôt à la voie de la conciliation, celle du « et ». Je sais tracer ma route ET j’ai besoin de soutien. Car nous n’avons pas à tout traverser seul•e pour que nos accomplissements aient de la valeur, pour que nous ayons de la valeur.

Dans mes accompagnements et séances comme dans mes échanges du quotidien, je rencontre très souvent la même configuration : des personnes qui donnent tout aux autres, se font passer après et même s’ils y trouvent de la joie, ils se sentent profondément seul•es. Pas soutenu•es. Pas heureux•ses. Le quotidien est dur et sec quand on fait les choses sans être soutenu•e. Même si se dévouer à l’autre est tout à fait louable, sur du long terme est-ce que cela ne peut fonctionner que dans un sens ? Et surtout est-ce-qu’on prend vraiment soin de soi ? Est-ce-qu’on se donne de la douceur et de l’amour ? Est-ce-qu’on se donne les meilleures chances de réussir sans s’ouvrir au soutien qu’on donne à l’extérieur ?

Je crois que demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais plutôt un signe de bonne santé. Car je sais que je ne peux pas tout faire, tout gérer, tout régler, tout contrôler seul•e. Quelque part, je quitte le « complexe de Dieu ». Personne n’est omnipotent et capable d’avaler le monde sans sourciller.

Nous avons tous•tes besoin de soutien. Lutter contre cette vérité est déjà énergivore. L’accueillir ouvre la possibilité de recevoir ce soutien.

En réalité, on n’accomplit jamais rien seul•e. Le génie qui révolutionne le monde seul•e dans son garage est un mythe. Il y a toujours les travaux d’un confrère, d’une consoeur, le soutien d’une femme (qui gère le quotidien notamment), un•e associé•e de l’ombre, une équipe… Les grandes stars ont des managers, des producteur•rices, des coach•es sportifs… Même les moines en quête d’illumination ne s’occupent pas de faire les courses le week-end, de ranger les affaires trop petites du dernier ou de déclarer leurs impôts. Ils reçoivent du soutien financier et matériel pour se dédier entièrement à leur tâche spirituelle. Nos vies trop remplies ne sont pas faites pour être gérées par un seul être, qui a souvent la pression de devoir tout faire, d’exceller et le montrer. STOP.

« Help ! I need somebody. »

Nous avons l’impression de passer pour des personnes incapables, fragiles, faibles en demandant de l’aide. « Needy » comme disent les anglophones. Il faut « avouer » avoir besoin… mais en quoi cela est-il une faute ? Entre se reposer entièrement sur les autres (énergie féminine toxique) et tout faire par soi-même (énergie masculine toxique), il y a un éventail de nuances, un équilibre à trouver. Il y a des moments de vie ou des situations où il est important de demande de l’aide ou tout simplement de partager son vécu. Car le soutien n’est pas forcément le fait de trouver quelqu’un•e qui fait à votre place. C’est tout simplement un miroir bienveillant qui nous dit « Tu peux y arriver ». Ce peut-être aussi un coup de main donné, une action déléguée, un remontage de moral ou une célébration partagée.

Le soutien est l’espace du coeur ouvert qui nous reçoit et dans lequel nous émergeons à nous-même avec confiance.

Notre vulnérabilité est accueillie. Notre quotidien allégé car on ne fait plus seul•e, on est ensemble. Le soutien est un état d’être, c’est pourquoi nous restons souverain•e de notre destinée lorsque nous sommes soutenu•es. L’intention n’est pas de faire tout reposer sur l’autre mais plutôt de co-créer, de faire ensemble. Lorsque je demande du soutien, je m’offre les meilleures chances de réussir et j’aurais une ou des personnes avec qui partager ma victoire. Plus on reste dans un fonctionnement où on ne demande rien à personne, plus on considère que personne n’est là pour nous aider et qu’on est seul•e. Les idées que nous projetons deviennent notre réalité.

« Happiness only real when shared ».
Christopher McCandeless

De l’importance de bien s’entourer

C’est pourquoi il est primordial d’avoir une belle team de lumière autour de soi. Et elle est très vaste ! De la personne qui partage potentiellement notre quotidien, en passant par nos ami•es, nos client•es, nos collègues, nos prestataires, vos thérapeutes… Bien sûr être en relation avec certain•es personnes n’est pas un choix. Par contre, on peut choisir la qualité de relation qu’on a avec eux. Arrêter de vouloir le soutien d’un parent qui ne veut pas nous le donner par exemple. Et se dire « Ok, je me soutiens en premier et je choisis de trouver ce soutien par ailleurs ». Mais aussi oser parler aux personnes que nous sentons ouvert•es pour nous recevoir. Un entourage encourageant (ou a minima non décourageant) est un des facteur clé de réussite car nos fréquences sont élevées au lieu d’être diminuées.

Alors oui, parfois on ne recevra pas le soutien attendu, escompté. Cela arrive aussi. Est-ce une raison pour en faire une généralité ? Et surtout, cela n’empêche pas de se soutenir soi-même. Comment ? En continuant à demander de l’aide, en disant des vrais oui et des vrais non, en se choisissant.

Se soutenir soi-même, c’est devenir son•a meilleur•e ami•e, par les mots qu’on emploie, l’encouragement qu’on s’offre, le soin qu’on s’apporte.

C’est accepter notre vulnérabilité et avoir le courage de demander de l’aide et l’humilité d’en recevoir. Car parfois aussi, nous refusons l’aide proposée qui diminuerait notre « valeur ». C’est une des plus grosses fumisteries vendues par notre société capitaliste. Dans des sociétés qui ne sont pas basées sur l’échange monétaire, l’entraide est primordiale à la survie des individus. La vie de la communauté est basée sur le soutien mutuel de ses membres et l’apport de la valeur ajoutée de chacun•e au creuset commun. Ensemble on est plus fort.

Je suis une femme forte, je peux gérer de nombreuses choses de front. J’élève ma fille seule au quotidien, je gère mon entreprise et génère mes revenus, je m’occupe de l’entretien de la voiture comme de la déclaration d’impôts et je prends soin de toutes mes relations. J’ai aussi besoin de douceur, d’écoute, de mots encourageants, d’aide. Parce que je veux que ma vie soit douce et partagée. Je n’ai plus peur de déposer mes fardeaux aux personnes prêtes à les écouter (pas à les porter à ma place), je ne rechigne plus à demander un coup de main / à prendre une prestation de service pour passer un moment difficile ou même me faciliter la vie, je me fais accompagner autant que je sens qu’il est nécessaire, je refuse ce qui ne me soutient pas dans mon écosystème.

J’ai besoin de soutien. Et toi ?

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Tracer sa voie & s’accomplir https://www.sophie-stellar.fr/tracer-sa-voie-saccomplir/ Wed, 24 May 2023 13:49:00 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=3452 Holipreneuriat : Pilier VI

Entreprendre demande du courage. Déjà le seul fait de décider de se mettre à son compte est une victoire en soi. On saute dans l’inconnu, on décide d’être maitre•sse de son destin. Parfois sans filet mais pour sa liberté. Cela peut faire peur et c’est bien normal. En réaction à ce sentiment d’insécurité le repli sur « ce qui fonctionne », les codes que nous donne l’extérieur semble une réponse rationnelle. Se conformer. C’est pourtant toute la beauté de l’entrepreneuriat est de nous permettre d’inventer de nouvelles formes, de faire à notre façon. Et croyez-moi, c’est toujours la plus belle.

Pour ce sixième et dernier article sur les piliers de l’holipreneuriat, j’explore la part initiatique et magnifique de l’entrepreneuriat : accepter les épreuves, devenir son propre héros, profiter pleinement de sa liberté, tracer sa voie… pour s’accomplir.

Pourquoi on entreprend ? Très souvent, les arguments sont : être libre et créer sa vie . L’envie est là de pouvoir se réaliser pleinement, même dans le milieu professionnel, de trouver du sens, de la joie, de la légèreté, de la prospérité… et un sentiment d’accomplissement.

« Se laisser réaliser dans une action ». Voilà une des définitions du verbe « s’accomplir » qui m’émeut beaucoup :

  • « Dans une action » : l’énergie du masculin présent, dirigée, qui va vers son objectif.
  • « Se laisser réaliser » : l’énergie du féminin qui accueille le processus sans chercher à le forcer ou le contrôler.

Pour moi, s’accomplir et entreprendre, c’est la même chose. Si on entreprend dans le but unique de générer du temps ou de l’argent, nous entrons dans un rapport consumériste avec son entreprise : Elle doit nous « rapporter ». Pourquoi pas ! Mais si on élève le regard et qu’on voit l’entrepreneuriat comme un moyen de « se laisser réaliser dans une action« , on n’abandonne pas nos rêves, nos ambitions, nos envies pour autant. Au contraire, on se met en mouvement vers eux tout en acceptant de ne pas tout maitriser, de ne pas arriver là où on pensait avec notre mental et surtout de se laisser enseigner, grandir par notre entrepreneuriat sacré.

Les entrepreneur•es aguerri•es peuvent en témoigner : l’entrepreneuriat n’est pas une croisière en paquebot mais plutôt une séance de rafting en eaux sauvages. Comme au surf, il faut apprendre à prendre la vague : parfois se laisser porter, parfois ramer, parfois se tenir debout… et accepter de chuter.

Entreprendre est une voie initiatique car s’accomplir n’est pas la voie de la facilité, c’est la voie de la vérité.

On retrouve ses récits initiatiques dans les contes, les légendes avec la quête du héros (ou de l’héroïne of course). Celui-ci a un objectif, un but à accomplir et il va traverser des difficultés, trouver de l’aide en chemin, passer de l’espoir au désespoir plus complet et par force de conviction et coups du sort / coups de main, il parvient à son Graal. Ce sont ces histoires qu’on se raconte depuis de génération en génération, qui peuplent nos imaginaires et inconscient collectif, mais surtout qui nous inspirent et nous émeuvent. Parce que ce n’est pas gagné depuis le départ, parce qu’on surpasse les épreuves, parce qu’on fait gagner les valeurs du coeur : C’est ainsi qu’on apprend et qu’on comprend. Voilà comment on s’accomplit.

Est-ce-que ces histoires seraient tout aussi palpitantes et enseignantes si elles se résumaient ainsi : « Il souhaitait le Graal, il alla dans la grotte et il le prit. » End of the story.

Accepter les embûches c’est s’offrir le trésor caché derrière. La quête devient l’action dans laquelle on se laisse réaliser.

Cela demande de la détermination et du courage. Cela demande à continuer à avancer malgré les tempêtes. En écoutant son coeur et en demandant et acceptant l’aide sur son chemin. D’accepter que cela prenne du temps. Mais à la fin on devient un héros / une héroïne.

On devient la preuve de ce qu’on a envie de vivre. Car on l’a fait, on l’a expérimenté.

Et il ne s’agit pas là de mérite. Nous méritons tous•tes le meilleur dès notre premier souffle. Il s’agit de créer sa réalité selon sa vérité intérieure, mais aussi d’évoluer. Donc de laisser les anciennes peaux, les anciens schémas et pensées. De surpasser ses peurs et de s’impressionner en le faisant.

Quand je m’accomplis avec mon entreprise, j’embarque toutes les parts de mon être avec moi. Se réaliser pleinement ne peut se faire sans embarquer son corps, ses pensées, ses émotions et son énergie. C’est un processus qui requiert un engagement complet de l’être. Est-ce possible de se sentir vraiment accompli•e professionnellement si on délaisse sa santé et sa vitalité ? Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Cette voie de l’accomplissement de soi à travers son entrepreneuriat ne peut se faire qu’en traçant sa propre voie, sa propre façon de faire. De manière unique.

Si le héros dans sa quête avait un plan d’actions infaillible pour parvenir à ses fins, ça se saurait !

C’est toute sa singularité qu’on fait émerger : dans ce qu’on fait (nos produits, nos services, nos médecines…), comment on le fait (quelle organisation, quelle communication, quel quotidien…) et avec quelle énergie (quelles intentions, quelles émotions, quelle ouverture, etc)

Tracer sa voie en appelle à notre courage car ce n’est clairement pas ce que la société actuelle nous vend à coups de méthodes, d’injonctions, de facteurs-clé du succès, etc. Qui plus est ces méthodes fonctionnent ! Ce qui demandent encore plus de détermination pour ne pas s’y conformer, de ne pas choisir cette option qui ne correspond peut-être pas à ce que nous désirons profondément, à qui nous sommes.

On ne donne plus les indicateurs de ce qui fait notre valeur à l’extérieur.

Nous décidons de ce qui est le succès pour nous-même. Notre voie d’accomplissement. A quoi ressemble notre montagne et comment nous souhaitons l’escalader. Là est la liberté. La souveraineté.

Et pour cela il faut incarner cette vérité et se dire. La liberté ne s’exprime pas à mi-mot sinon elle ne peut pas se faire respecter. Comment pouvoir la vivre si on se plie à l’autre, à ses besoins, à ses désirs (dits ou supposés) si on n’exprime pas notre voie(x), notre façon de faire.

Dans cette grande oeuvre initiatique qu’est l’entrepreneuriat, nous nous accomplissons parce que nous sommes libres d’être qui nous sommes, nous oeuvrons avec la voie du coeur, nous organisons notre quotidien en fonction de notre rythme et nous ouvrons cette voie pour nous-même et pour les autres.

Héros / Héroïne de notre légende personnelle.


C’est quoi l’holipreneuriat ?

Holi- pour holistique et holy (sacré en anglais)

L’holipreneuriat, c’est entreprendre à partir de soi et avec toutes les parts de soi et de façon sacrée. C’est mettre en oeuvre sa mission d’être tout en prenant soin de soi et du monde.

Pilier I : La cyclicité

Intégrer sa cyclicité intérieure et la cyclicité de son entreprise.

Pilier II : L’équilibre des énergies féminine et masculine

Entreprendre depuis son féminin et mettre en oeuvre grâce à son masculin.

Pilier III : La prospérité

Abandonner l’abondance. Préférer la prospérité.

Pilier IV : Le soin de soi et du monde

Devenir son meilleure boss et rayonner

Pilier V : La co-création avec l’Univers

Honorer le subtil et faire confiance

Pilier VI : L’accomplissement

Tracer sa voie et se réaliser pleinement

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La création : un parcours initiatique https://www.sophie-stellar.fr/la-creation-un-parcours-initiatique/ Fri, 21 Apr 2023 12:25:27 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=3478 J’écris depuis le coeur de la tempête, depuis les derniers mètres avant la ligne d’arrivée. J’écris ici, sans prise de recul ou digestion de l’expérience en sagesse. J’écris depuis la sensation et non la mémoire. Comme pour ne pas oublier. Comme pour accepter de ne pas savoir, de juste expérimenter. Un post-it pour la conscience. Depuis 2 ans, je nourris un projet d’oracle autour de l’astrologie. Ecriture et illustration. Depuis 6 mois, je l’écris et depuis 3 mois je l’illustre…

Aujourd’hui j’en suis à la dernière phase, aux derniers coups de crayon qui sonnent comme des marques indélébiles. Ceux de la mise en place, de l’enrichissement des illustrations. Mais aussi ceux de « Est-ce-que c’est juste ? » « Est-ce-que cela fonctionne ? » « Est-ce-que c’est suffisamment vibrant ? »

Ces questions tournent dans ma tête depuis 6 mois et je crois que mon système nerveux est épuisé de ne pas leurs fournir de réponses définitives. Je ne me doutais pas de ce que ce projet allait me faire traverser comme blessures qui remontent à la surface, croyances qui enferment, doutes qui paralysent. Ce que je n’avais pas réalisé, c’est que j’allais donner naissance entièrement et seule à une oeuvre à la fois artistique et spirituelle. Les deux domaines pour lesquels je nourris le plus grand respect et la plus grande dévotion.

La pression se pose et me fait rapetisser sous la tâche que je jauge monumentale.

C’est ma première fois et je ne suis pas sûre de savoir comment m’y prendre. Mais surtout comment le ressentir.

On va pas se mentir : j’ai procrastiné. De trop. Avec des bonnes excuses d’avoir d’autres projets sur le feu of course. Mais tout de même. La pression des délais me poussera à l’action avec moins de réflexion. Soit.

Dans tous les cas, je me rends compte que quand je suis en écriture comme en illustration, je ne peux pas jongler avec d’autres types de tâches. C’est totalisant, c’est sous la douche, au réveil, en balade en forêt… et c’est parfait comme ça, car le projet se manifeste en temps juste pour lui et se nourrit de lui-même. Si je sors de son essence, c’est extrêmement énergivore de m’y replonger. D’expérience aussi, je sais que ce type de projet demande à soutenir l’être dans tous ses aspects pour tenir la distance : physique, émotionnel, mental, énergétique. OK alors on va organiser la coupe de matière la plus adéquate pour recevoir ce flot divin qu’on appelle « l’inspiration ».

J’ai décidé dans un premier temps de suspendre mon agenda de réservation pour dédier un maximum de temps à la création. Je continue avec engagement à suivre seulement mes clients en accompagnement entrepreneurial. Ensuite, je ne lance plus rien, je ne prévois plus rien. Page blanche pour créer. Et j’applique cela à ma vie personnelle également : les sorties sont réduites au minimum, je suis moins à cheval sur le ménage et je me commande des boxs de repas à préparer pour ne pas avoir à gérer les menus et les courses. J’abandonne mon envie de préparer mon potager et demande à mes plantes d’intérieur de tenir le coup jusqu’à ce que j’ai fini. Idem avec ma fille. Je lui explique mon projet et que je vais être moins disponible pour elle, qu’elle va être un peu plus gardée : ce n’est qu’une phase et ensuite j’aurais plus de temps et de cerveau disponible. (On n’est jamais trop jeune pour apprendre la cyclicité). Elle adore mes dessins et me prépare le décompte des jours restants avant la remise. #cooluncool.

Une grande activité intellectuelle demande à être soutenue par une grande activité physique : je passe à 30 min de cardio/renfo/yoga par jour, le matin au lever + balade en forêt as you can. Hydratation ++ et 2 sessions de massage pour libérer les tensions de la position assise et de la sur-sollicitation de mon bras droit pour dessiner. Je prends soin de moi. Je suis le seul instrument de réalisation, je ne peux pas m’oublier. Pour l’émotionnel, fleurs de Bach et huile de CBD. Pour le mental, un accompagnement où je peux déposer mes peurs et trouver du soutien.

Avec tout ça, ça passer comme une lettre à la Poste, non ? Que nenni !

On a beau se préparer, savoir, anticiper : on ne peut pas passer à côté de l’initiation que nous avons à vivre. Jamais. Alors autant y aller, se laisser bousculer, démonter, brasser pour se laisser enseigner.

Beaucoup de doutes sont remontées sur ma légitimité, mes capacités d’illustratrice, mes qualités de canal. C’était trop gros, j’étais trop petite. Plus que les attentes de l’extérieur, c’étaient les attentes de l’intérieur qui me torturaient. Mais j’avançais. Carte après carte. Parfois je les refaisais entièrement 2 ou 3 fois. Parfois le premier jet était le bon. J’avançais avec qui j’étais à l’instant T en me rendant compte que je ne pouvais faire ce que j’étais en train de faire avec la « moi du futur » qui l’avait déjà réalisé. Mon projet est un « Work In Progress » comme je suis un « Work in Progress ». Donc je vais arrêter de me flageller de ne pas être à l’aise avec quelque chose que je n’ai jamais fait.

Pendant mes heures de dessin, j’écoutais des témoignages d’artistes sur leur parcours. Des gens célèbres, connus, successful dont on ne peut remettre en cause leur légitimité. Ben eux si. Ils la remettent sans cesse en cause, ils se questionnent à chaque projet. Même pour eux ce n’est pas facile, alors pour moi ! Je comprends alors que c’est un processus normal, le flot cyclique de la création passe par ces étapes. L’ombre avant la lumière… et là je suis arrivée à la moitié des illustrations. Quelque chose a shifté bien au-delà de moi. Je l’avais fait, je n’ai pas lâché, j’ai grandi sans m’en rendre compte. Le beau temps après la pluie.

Avec la même ardeur j’ai continué à avancer carte après carte, avec chaque jour un peu plus de légèreté. Je voulais prendre du plaisir dans cette expérience. Arrêter de me focaliser sur ce qui n’est pas sûr et regarder ce qu’il est : j’étais en train de créer une oeuvre, mes jours étaient remplis d’astro, de dessins et de beauté. Je réalisais quelque chose à partir de rien, à partir de moi. On m’a donné la confiance et la chance de le faire. La gratitude est revenue et avec elle le lâcher prise.

Je ne peux contrôler que la façon dont j’accueille l’expérience et non l’expérience en elle-même.

Je sais ce que c’est de soi-même se faire vivre un enfer. Je choisis en conscience de construire mon paradis. J’ai mis encore plus de beauté et de reliance au subtil dans mes phases créatives… jusqu’à finir un peu plus tôt que je ne le pensais et de me célébrer pour le chemin parcouru avec un bain cérémoniel et un film sous la couette.

Aujourd’hui, il me reste quelques jours pour finaliser les mises en page. J’ai plus d’un mois de retard, on est plus à ça près (ça aussi, le fait de ne pas rendre le projet en temps a été source d’auto-flagellation. Alors que je faisais une fierté du fait d’être toujours dans les temps, j’ai accepté de devenir quelqu’un qui est en retard).

Je rentre à nouveau dans une phase plus sombre du cycle : la fatigue nerveuse est là, le flux créatif se tarit, le corps a besoin de plus de variété, le coeur de plus de contact avec l’extérieur, les autres. Mais ma vitalité est bonne, mon corps est en forme (voire plus musclé que jamais) et j’aime ce que j’ai réalisé. Je suis merveilleusement soutenue dans ces derniers mètres et je prends soin de moi avant de me mettre à la tâche, chaque jour. Je sais que le cycle va remonter à un moment, je ne sais pas quand, je ne maitrise pas le comment. Puis viendra le moment de livrer le projet et des vacances régénérantes et dépaysantes. Comme un point final de retour à soi.

Ce projet, c’était une initiation incroyable qui a co-habité (en plus ou bien évidemment) avec des tsunamis au niveau personnel. Je n’ai pas fini de compulser les apprentissages, d’en tirer les essences / le sens. Ce que je sais c’est que je suis fière de moi. Pas pour le rendu (bien que si un peu quand même) mais pour ma façon d’avoir tout vécu avec vérité et donc intensité. Le bon comme le mauvais. Avoir accueilli l’entièreté de l’expérience. Avoir demander de l’aide. M’être foutue la paix. Y avoir passé des nuits. M’être dévouée… Même si cet oracle ne rencontre pas son public, même si je reçois de mauvaises critiques, je ne regrette rien. J’ai fait de mon mieux et j’ai évolué sur tellement de plans que rien que pour ça. MERCI.

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Co-créer avec l’Univers https://www.sophie-stellar.fr/co-creer-avec-lunivers/ Wed, 04 Jan 2023 13:39:10 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=3304 Holipreneuriat : Pilier V

On sépare facilement le « pro » et le « perso », comme si qui nous sommes n’avait rien à faire dans ce que nous faisons, comme si nous pouvions ôter des parts de nous-même lorsque nous passons la porte du bureau, comme si ce qui était de l’ordre du travail était décorrélé du reste du vivant et des mondes subtils. Pourtant notre activité professionnelle est soumise aux mêmes Lois, aux mêmes principes que les autres domaines de notre vie. Pourquoi parfois a-t-on des pratiques et des croyances sur la vie qui disparaissent quand on passe au pro ? Et si on entreprenait avec l’entiereté de qui nous sommes ? Et si on co-créait avec l’Univers ?

Pour ce cinquième article, j’explore un entrepreneuriat plus sacré, plus conscient qui nous remet à la fois dans l’humilité de notre posture et à la fois dans notre puissance créatrice d’oeuvrer en association avec l’Univers. Parce qu’alignement ne rime pas forcément avec gros sous.

Quand on est chef•fe d’entreprise, on a envie de réussir, de voir son chiffre d’affaires et sa clientèle progresser constamment, de réaliser des projets vibrants. Nous sommes les capitaines à bord, responsables de nos succès mais aussi de nos échecs. C’est aussi exaltant que culpabilisant. Sommes-nous assez ? A-t-on assez voulu ? travaillé ? … Mais est-ce vraiment vrai ? Notre seule volonté et notre seule force de travail sont-elles gages de notre réussite ? Pourtant parfois nous sommes investi•es et cela ne fonctionne pas comme on l’espérait. Ou au contraire, des opportunités viennent à nous à la pelle sans que nous n’ayons rien provoqué. Et si l’Univers avait d’autres plans pour nous que nous refusions de voir ?

Et si cela enlevait un grand poids de nos épaules que d’accepter que nous ne sommes pas seul•es maitre•sse à bord ?

C’est tellement libérateur de rentrer dans une co-création avec l’Univers plutôt que de lutter à vouloir imposer les désirs de notre mental à notre ligne de temps. Bien sûr que personne ne souhaite avoir une entreprise qui péréclite, mais comme tout ce que nous traversons dans cette vie, nous sommes là pour expérimenter, pour apprendre. Parfois nous avons besoin d’apprendre à ralentir, à investir d’autres domaines de notre vie que le pro… Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas assez, que nous sommes en échec. Cela veut simplement dire que nous vivons une vie faite de pleins et de déliés et que tout est beau si tout est accueilli comme une expérience et non une définition figée de qui nous sommes. Lutter pour obtenir un résultat qui n’est pas atteignable pour l’instant peut être épuisant et culpabilisant. Co-créer avec l’Univers pour suivre son flot nous ouvre à bien plus de magie et de sérénité.

Pourquoi devrions-nous réserver la magie et la connaissance de soi à notre vie privée, à nos relations, à nos pratiques spirituelles ? Notre entreprise est soumise aux mêmes Lois Universelles de cyclicité, de résonance, d’attraction, de soulèvement… En prenant en compte ces principes dans notre entrepreneuriat, en les intégrant dans notre posture, on vient dire à la Vie : « Ok dansons ensemble. » On remet notre mental à sa juste place d’exécutant du plan divin qui s’ouvre à nous. Il ne nous juge pas, ne mesure pas notre réussite ou notre échec. Nous n’avons rien à gagner pour mériter d’être et de briller, nous sommes intraséquement méritant•e.

L’expérimentation de notre pouvoir créateur dans l’entrepreneuriat n’est qu’une des nombreuses façons de nous connaître nous-même, de savoir qui nous voulons être.

Ainsi en naviguant avec le flot plutôt qu’à contre-courant, nous arrêtons de perdre de l’énergie à obtenir ce que notre mental, nos parents, la société de consommation ou les réseaux sociaux veulent que nous soyons, que nous ayons, que nous obtenions. Non, être en réussite dans son entreprise ne signifie pas que nous avons craqué les Lois de l’Univers, que nous sommes aligné•es ou que nous réalisons notre mission de vie. Cela veut seulement dire que nous expérimentons l’abondance de clientèle et de CA. On peut être dans cette situation et extrêmement malheureux•se. L’un n’induit pas l’autre. On peut vivre le parfait alignement dans une configuration financière et professionnelle difficiles car on accueille ce que nous avons à alchimiser, nous grandissons et apprenons et c’est tout ce que l’Univers veut pour nous.

Alors oui, cela demande de la confiance en soi, de la foi en ce qui est plus grand que nous. Si je sais que je suis soutenu•e et aimé•e inconditionnellement par l’Univers, je peux me déposer dans son mouvement avec confiance et sereinement accueillir les vagues. Si la peur dirige mes actions alors je ne suis pas en pleine présence de ce qui est et en pleine connexion à mon intuition : vivre ce qui est juste pour moi à chaque instant. Et ce n’est pas que du négatif, c’est aussi les opportunités, les rencontres, les chemins de traverse… c’est aussi cela co-créer avec l’Univers : ne pas avoir besoin de maitriser le comment pour arriver à destination. Ce n’est pas notre job, c’est celui du divin. On ne sait pas comment nous allons arriver là où nous devrions être mais nous y allons avec légèreté et confiance. Ce serait dommage de s’en priver non ?

Aide toi et le Ciel t’aidera

Attention cependant à ne pas tomber dans le mouvement inverse : celui de la passivité. Non, tout ne viendra pas à nous si nous restons assis•e dans le canapé à invoquer la volonté divine. Il s’agit d’une co-création, pas d’une assistance à personne en danger. En se reconnectant à nous-même, à notre intuition ET en nous mettant en mouvement, nous pouvons alors saisir ce que la Vie nous offre. Sinon, on fait l’étoile de mer et rien ne se passe.

Le juste équilibre est possible par une profonde écoute : Ai-je besoin d’entreprendre ou de prendre du recul ? Dois-je monter ce projet ? Dire oui à ce client ? Investir dans cette formation ? La réponse de notre intuition nous met en action. Sans forcer, sans taper du pied, sans caprice. Mais aussi sans se blâmer soi et le Ciel. Le coeur ouvert. Toujours. C’est à cet endroit que l’Univers peut venir nous rencontrer, attraper la main que nous lui tendons. C’est ça la co-création. C’est un processus horizontal et de soutien mutuel. C’est se souvenir que nous sommes un Tout en résonance avec l’Univers, même assise à un bureau, surtout lorsque nous oeuvrons pour le monde.


Le prochain article vous emmènera plus loin dans l’exploration de l’holipreneuriat à travers le pilier IV : L’accomplissement.

C’est quoi l’holipreneuriat ?

Holi- pour holistique et holy (sacré en anglais)

L’holipreneuriat, c’est entreprendre à partir de soi et avec toutes les parts de soi et de façon sacrée. C’est mettre en oeuvre sa mission d’être tout en prenant soin de soi et du monde.

Pilier I : La cyclicité

Intégrer sa cyclicité intérieure et la cyclicité de son entreprise.

Pilier II : L’équilibre des énergies féminine et masculine

Entreprendre depuis son féminin et mettre en oeuvre grâce à son masculin.

Pilier III : La prospérité

Abandonner l’abondance. Préférer la prospérité.

Pilier IV : Le soin de soi et du monde

Devenir son meilleure boss et rayonner

Pilier V : La co-création avec l’Univers

Honorer le subtil et faire confiance

Pilier VI : L’accomplissement

Tracer sa voie et se réaliser pleinement

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Les vertus de l’échec https://www.sophie-stellar.fr/les-vertus-de-lechec/ https://www.sophie-stellar.fr/les-vertus-de-lechec/#respond Tue, 22 Nov 2022 14:54:01 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=3254 Ce n’est jamais agréable : échouer, se tromper, ne pas susciter l’adhésion. Milles questions, doutes et émotions de dévalorisation peuvent alors nous submerger et nous plonger loin de nous-même. Bien que je crois sincèrement que rien n’est véritablement un échec mais plutôt un apprentissage, je pense qu’il est aussi important de poser le mot, avec réalisme et conscience sur sa situation pour voir, comprendre, grandir.

Petit tour d’horizon de mon dernier échec en date… ce n’est pas le premier et ce ne sera sûrement pas le dernier.

J’aurais pu le camoufler. Le taire. Ne plus en parler. J’ai choisi au contraire d’être transparente et de ne rien cacher. Pourquoi ? Parce que je ne souhaite pas participer au mythe de l’entrepreneur•e qui réussit tout, sinon iel n’est rien ou pas assez. Parce que l’échec fait partie intégrante de la vie. Parce que je choisis le chemin de l’authenticité quoiqu’il arrive (en tout cas je m’y attelle). C’est à mon sens important de déverrouiller les peurs et les crispations autour de cette notion « d’échec ». Notamment dans notre pays, échouer est synonyme d’être « bon•ne » à rien. Cela inspire plus la pitié que l’admiration.

Celui ou celle qui a échoué, a essayé.

Iel est sorti•e de sa zone de confort, a décidé d’être acteur•rice de sa vie, d’oser, de créer une nouvelle forme dans la matière. Quelque part, est-ce-que son échec est uniquement de sa faute et correlé•e à sa valeur ? Ou est-ce-que d’autres forces entrent en jeu et contre lesquelles nous sommes sans contrôle ?

En novembre, j’ai proposé un cercle-atelier de 3 jours pour entrepreneur•es. 3 jours pour bouleverser ses croyances autour de la valeur et construire son nouveau paradigme entrepreneurial. Supernova était le fruit d’une illumination, une envie profonde, une mise au service, une joie d’oeuvrer avec un groupe en présentiel. Un condensé de tous mes enseignements et médecines, tant au niveau du concret que de l’énergétique.

Supernova n’a pas eu lieu, faute de suffisamment d’inscrit•es. Ironique, non ? Proposer un évènement sur la valeur et ne pas en générer avec.

Pourtant, je reste convaincue que le fait que ce cercle-atelier n’est pas reçu l’accueil attendu n’est pas lié à la qualité, la valeur de ce que je voulais proposer. C’est assez clair dans mon intuition : la problématique n’était pas là. Alors que s’est-il passé ?

Du côté des intentions positives, j’étais au top de ce que je pouvais manifester : ce cercle-atelier allait avoir lieu, j’y croyais et j’y ai cru jusqu’à la veille. J’ai nourri cette création de belles énergies, j’ai pris du temps pour construire ce que j’allais y proposer en fonction de mon intuition. Il y eu aussi des moments où j’ai complètement lâché, je n’y pensais plus, bercée par la confiance en le timing juste. Des personnes étaient sur le point de s’inscrire : ce n’est pas parce que je ne voyais rien, qu’il ne se passait rien.

Au niveau plus concret, j’ai communiqué assez tôt sur l’évènement en mêlant plusieurs moyens, en m’appuyant sur le relais de la salle qui nous accueillait. J’en parlais souvent et en toute circonstance. Jamais avec avidité juste avec fierté de ce qui allait s’accomplir.

Quand la date butoir pour annuler la salle en perdant juste l’acompte est arrivée, j’ai été prise d’un mouvement de panique pour la première fois : dois-je m’entêter ? ou dois-je laisser tomber ? J’avais expérimenté plusieurs fois les inscriptions en masse de dernière minute. Hors de question que je vacille avant la ligne d’arrivée. J’y crois.

Alors que s’est-il passé ? Pourquoi malgré « tout », le défi n’a pas été relevé ? J’ai posé la question autour de moi pour espérer y répondre :

La date

J’avais choisi la date du pont du 11 novembre en conscience : les vacances de la Toussaint étaient passées, le vendredi férié permettait une meilleure disponibilité et c’était assez loin des fêtes de fin d’année. Pourtant c’est la principale raison que les personnes qui étaient intéressées ont invoqué : pas la bonne période. Novembre est le début de la saison froide et peut-être qu’il est plus difficile de se mettre en action à ce moment-là. Même si je n’y avais pas pensé à la réservation de la salle, je me suis rendue compte d’avoir choisi le portail du 11:11 et la saison du Scorpion pour proposer un évènement autour de la valeur. Là où ça me semblait parfaitement soutenir les énergies à déployer, cela faisait peut-être trop de profondeur et d’intensité pour se lancer…

Apprentissage : ne plus rien faire en Novembre ! J’avais choisi ce mois dans mon énergie de rentrée, toute requinquée de mes congés estivaux. Mais en fait, l’énergie est trop descendante, même pour moi… ce qui m’amène à un autre point.

Mon énergie vitale

Quelques jours avant la date, j’ai fait un black out. Plus d’énergie, plus de cerveau, plus d’émotions. A l’intérieur, j’étais au point zéro. Alors oui, le fait que Supernova n’ait pas lieu m’a mis un coup et soulevé de nombreuses peurs, mais j’avais aussi d’autres problématiques personnelles qui avaient joué sur mon sommeil et sur ma santé physique et mentale.

Aurais-je vraiment eu l’énergie et l’assise intérieure nécessaires pour mener un groupe pendant 3 jours ? En fait, je n’en sais rien. « Si ma tante en avait ce serait mon oncle » dit un (trop) vieux proverbe. Peut-être que l’engouement autour de l’événement m’aurait porté, peut-être pas. Mais dans cette ligne de temps, j’étais épuisée et ne pas faire le cercle-atelier m’a permis de me reposer et de ne pas finir en burn-out.

Apprentissage : La Vie a plus d’intelligence que moi. Si ce n’était pas le bon moment ou le bon format au vu de ce que je pouvais donner, alors Elle m’a protégée. Il est aussi important que je me protège moi-même et que je pose mes limites et des vrais « non » du coeur pour ne pas arriver à la cassure.

Le format

Quand j’ai eu l’idée de Supernova, le programme a déroulé tout seul avec une grande fluidité : il fallait du temps pour permettre un travail en profondeur, des respirations pour oeuvrer avec l’énergie du féminin, des activités différentes pour accompagner le processus. 3 jours me semblaient idéal. Puis pour les personnes qui venaient de loin, cela évitait de grands déplacements pour un temps passé trop court.

Je reste convaincue que 3 jours est un bon format pour ce que je voulais faire. Je me questionne cependant si c’était le bon format pour une première fois : pour moi qui tenait l’espace et pour les personnes qui me faisaient confiance sur un atelier novateur. Aussi 3 jours, c’est un coup financier plus important. Voir plus petit, en mode « test », aurait permis de me forger au fur et à mesure et de laisser l’opportunité de goûter ma proposition avant d’y plonger.

Au niveau du lieu, je n’avais qui’1 seul endroit en tête. Un endroit magnifique en plein coeur de Lyon. Cela a un coût. Comme j’y croyais dur comme fer, j’ai réservé et j’étais redevable de la location quoi qu’il arrive. Cela m’a donc endettée que l’événement n’ait finalement pas lieu. Aurais-je dû trouver un endroit moins « waouh » mais plus sécurisant pour moi financièrement ?

Je me suis aussi questionnée sur le format très novateur. Parler entrepreneuriat, valeur, énergie, breathwork, business plan… au même endroit. Est-ce-que j’ai été assez claire dans ma présentation ? Est-ce-que ce n’était pas trop disruptif ? Est-ce-que j’étais difficile à suivre ?

Apprentissage : sur des formats nouveaux, proposer des petites durées, moins chères et moins engageantes et trouver des solutions pour des lieux gratuits ou peu onéreux.

La mise en place

C’est en août que Supernova a émergé en moi. Le temps de trouver un lieu, d’échanger avec ma co-animatrice et de définir sa forme, je pense que l’événement a été planifié en 3 jours au total. C’était si fluide, si évident, si enthousiasmant : pourquoi attendre ?

Parce qu’on ne maitrise pas le timing divin.

Je me rends de plus en plus compte que ce n’est pas mon intuition qui est à remettre en cause, mais sa matérialisation. Je vais trop vite. Je suis trop enjouée. J’y crois trop. Ainsi je ne me laisse sans doute pas assez traverser par le projet en lui-même. Lui laisser le temps de m’enseigner, de me transformer, de m’élever… avant même qu’il n’existe dans la matière. Je crois que je ne laisse pas le temps de la grossesse faire son oeuvre. L’idée a émergé, a pris dans le ventre… il faut lui laisser le temps de maturation nécessaire pour sortir.

Apprentissage : Ne pas donner vie immédiatement à toutes mes idées. J’ai le temps. Tout le temps qu’il me faut pour profiter de leur gestation et de les voir advenir au temps juste pour moi, pour les autres et pour le monde.

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Peut-être que d’autres apprentissages et pistes de compréhension viendront à moi plus tard. C’est un processus constant de mise en conscience.

Dans tous les cas, je ne regrette rien. Je n’en veux pas à la Sophie du mois d’août d’avoir fait ces choix.

Avec son niveau de connaissance, elle a fait de son mieux, elle ne pouvait pas faire mieux.

J’ai essayé, j’ai entrepris, j’ai créé. C’est pourquoi aujourd’hui cet échec ne pèse pas plus lourd qu’une plume sur moi. Il y a une part de moi qui est complètement détachée du résultat car j’ai été authentique avec moi-même tout au long du processus. Je ne cherchais pas l’argent, la reconnaissance ou les paillettes. Mon désir d’être au service et mon intuition d’être à la bonne place n’ont pas bougé et ne bougeront pas, que les personnes m’aient suivie dans cette aventure ou non.

Je suis aussi heureuse d’avoir rebondi face à cet échec : car oui, la salle était réservée et j’allais devoir la payer. Alors comme nous étions sur un long week-end, j’ai imaginé un nouveau format ouvert, avec des séances de guidance, d’astro, de soin et des ateliers sur tarif conscient. Parce que j’avais des frais financiers ET parce que je ne pouvais me résoudre à avoir un si bel espace à disposition sans rien en faire. J’avais soif de rencontres et d’expériences. Des personnes se sont alors inscrites et nous ont rejoint en dernière minute. C’était si beau. De jouer avec l’énergie en présence, avec ce qui avait besoin d’émerger à l’instant T. Nous avons ouvert avec une merveilleuse méditation-soin pour le portail du 11:11 et fermé avec un breathwork libérateur. La participation consciente sur 2 jours (et non 3 au vu de mon état de fatigue) ont permis de rembourser la moitié de la location et de vivre des moments gravés dans mon coeur.

Alors est-ce-qu’avec ce que j’ai finalement vécu sur ce week-end, je peux encore parler « d’échec » ? Ce n’est pas mon sentiment. Je refuse de remettre en question ma valeur, de me laisser définir par un événement. Je suis tombée de cheval et je remonterai en selle, en me laissant le temps d’intégrer et de me laisser enseigner. Les yeux et le coeur ouverts.

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